La nouvelle réforme en éducation au Québec prévoit de mettre l'enfant au centre de ses apprentissages tout en intégrant autant que possible dans son éducation les éléments qui forment son environnement courant. Dans ce contexte, il est, selon moi, tout à fait de mise de mettre tout en œuvre afin de favoriser l'intégration des technologies de l'information et des communications (TIC) dans nos écoles en mettant sur pied des programmes qui encouragent l'utilisation de l'ordinateur et de divers instruments technologiques de l'information et des communications à l'intérieur du cursus scolaire primaire.
Un de ces programmes fait d'une pierre deux coups. Les Centres de formation en entreprise de récupération (CFER) forment des jeunes qui ont connu certaines difficultés dans leur curriculum scolaire. Ces jeunes jouent donc un rôle social constructif positif sur l'estime de soi et qui les réintègre au système scolaire tout en jouant un rôle de récupérateur de TIC, rôle essentiel aujourd'hui.
Essentiel car les TIC évoluent très rapidement ce qui favorise un changement de matériel constant surtout dans les entreprises privées. Parmi tous ce dont on se débarrasse, seulement 6% du matériel est récupéré. Le reste est jeté. Lorsqu'on sait ce que contient un ordinateur ou un simple appareil numérique en matériaux polluants on comprend vite qu'il est urgent de conscientiser davantage les gens à la récupération de ce matériel. Donc, essentiel pour la pollution environnementale, mais aussi essentiel pour l'éducation de nos enfants.
Les écoles ne sont pas en reste face à l'évolution rapide des TIC. Toutefois, ils n'ont pas les moyens des entreprises privées pour pallier au renouvellement de leur stock, d'où l'importance du rôle des CFER. Au niveau scolaire le défi se retrouve vraiment dans les écoles primaires car elles ont encore moins de moyens financiers que les écoles secondaires et que les cégeps. Par des programmes qui encouragent le développement de CFER --on en compte 5 au Québec-- on encourage directement l'accès pour tous à l'informatique à des coûts limités et ce des l'âge de 5 ans. Ainsi, il n'est plus utopique de penser avoir quatre ou cinq ordinateurs par classes. D'autant plus qu'en conscientisant davantage les entreprises et les différents milieux professionnels des possibilités de récupération, nous pourrions probablement augmenter le faible taux de récupération actuel qui se situe à 6%.
Bref, dans sa mission de former de bons citoyens de demain, l'École québécoise et le Ministère de l'Éducation des Loisirs et des Sports(MELS) doit, selon moi, intégrer davantage l'informatique dans les classes pour favoriser la motivation et l'intérêt des jeunes qui vivent de plus en plus dans un monde informatisé. L'école se doit d'être le reflet de la société dans laquelle l'enfant grandit. Donc, avec l'apport des CFER, reconnus par le MELS, cela devient possible, il ne suffit que d'encourager la conscientisation au recyclage des TIC.
source: http://vieenvert.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=200
Auteur: Jonathan Godin
mardi 14 avril 2009
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